Les problèmes de pénuries portent sur tous les médicaments et concernent à la fois les étapes de synthèse des principes actifs et la forme pharmaceutique finale. Le soucis des tensions d’approvisionnement est devenu un phénomène mondiale, ce qui pousse les états à adopter de nouvelles stratégies, politiques et surtout une gouvernance du secteur des médicaments. La tunisie n'est pas à l'abri de ce phénomène, c'est pour cela que le Chef du Gouvernement, Mme Najla Boden Ramadan, a présidé une session de travail ministérielle, consacrée à l’examen du dossier du secteur pharmaceutique. La session a examiné un certain nombre de propositions relatives à la restructuration et au renforcement du secteur pharmaceutique, afin d’assurer la sécurité et l’accès aux médicaments, et améliorer la compétitivité de l’industrie pharmaceutique en encourageant l’investissement dans la production locale et en envisageant des partenariats au niveau international pour améliorer l’innovation, le transfert technologique et l’exportation. Le chef du gouvernement a noté l’importance de la gouvernance du secteur pharmaceutique en pointant le rôle que jouera l’Agence nationale des médicaments dans l’accélération de l’accès aux autorisations de mise sur le marché après son implémentation. Elle a demandé une révision du cadre législatif pour déterminer le niveau des stocks stratégiques de médicaments, en tenant compte de la spécificité de ces produits et de leur disponibilité que ce soit par la production locale ou l’importation. A la fin de la réunion, le Chef du Gouvernement a appelé toutes les parties à préparer une stratégie intégrée pour le secteur des médicaments et à convoquer une deuxième réunion dans un mois. |