Newsletter « SAHA NEWS » N°13 - Avril 2023

La pénurie des médicaments est un phénomène mondiale. La triple épidémie de Covid-19, de grippe et de bronchiolite de cet hiver, conjuguée à des difficultés d'approvisionnement, a fragilisé un marché national déjà tendu, rendant certaines molécules inaccessibles.

Dans ce contexte, le ministre de la santé s'est réuni avec le conseil national de sécurité et le directeur général de la santé militaire afin de discuter la vision du ministère concernat le secteur pharmaceutique en général dans le but de préparer une politique nationale pharmaceutique et une stratégie qui encouragera l'investissement, le développement et la périnité de ce secteur.

Le ministre a souligné aussi l'importance de l'implémentation de l'agence nationale du médicament. Cette agence permettra de soutenir la bonne gouvernance du secteur des médicaments, dans l'objectif est de prévenir les futures pénuries et garantir aux citoyens tunisiens un accès équitable aux médicaments.

"Réaliser un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli". Il s'agit du slogan et l'objectif de L’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population, une agence de développement international qui oeuvre en faveur du droit à la santé et de l’égalité des chances de chacun, femme, homme, adolescent(e)s et enfant.

En collaboration avec un vaste éventail de partenaires, l'UNFPA œuvre à la réalisation de l'accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, y compris à la planification familiale. En Tunisie, les efforts de l’UNFPA et de ses partenaires portent sur le développement et l’intégration d’un paquet essentiel de services de santé sexuelle et reproductive de qualité pour les femmes et les jeunes.

L'un des partenaires clés c'est les sages-femmes qui représentent un pilier essentiel dans ce développement car elles sont à la fois basées et issues des communautés qu'elles servent; elles sont un point de contact de confiance pour les femmes et les filles pour les soins de santé maternelle, et sont souvent les seuls prestataires de soins de santé disponibles qui peuvent offrir les premiers soins aux patientes.

C’est dans cette optique que l’Association Tunisienne des Sages Femmes (ATSF), avec l’appui technique et financier de l’UNFPA Tunisie, et en collaboration avec les partenaires institutionnels (Ministère de la Santé avec en chef de file la Direction des Soins de Santé de Base et l’Office National de la Famille et de la population, l’Ecole des Sciences et Techniques de la Santé de Tunis), a démarré un projet visant le renforcement et l’amélioration de la pratique de sage-femme dans le pays.

Dans la même dynamique, la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis (FSJPST) s’est jointe en 2022 au partenariat stratégique entre l’ATSF et l’UNFPA Tunisie dans le cadre de son master de « Droit de la Santé », afin de renforcer les efforts visant l’identification d’alternatives réglementaires pertinentes, et l’élaboration de propositions concertées de projets de loi adaptés pour une meilleure réglementation de la pratique de SF dans le pays.

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"Chaque enfant a le droit de vivre à l’abri de la violence, de l’exploitation et de la maltraitance".

Selon l'UNICEF, la violence envers les enfants ne connaît pas de frontières. Elle se manifeste dans tous les pays, et dans les lieux où les enfants devraient être le plus en sécurité : à la maison, à l’école et en ligne. Qu’ils soient de nature émotionnelle, physique ou sexuelle, ces actes de violence sont le plus souvent perpétrés par des personnes de confiance.

On estime selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) que dans le monde, jusqu’à 1 milliard d’enfants de 2 à 17 ans ont subi des violences physiques, sexuelles, émotionnelles ou des négligences au cours de l’année écoulée.

L’expérience de la violence dans l’enfance a un impact sur la santé et le bien-être pendant toute la durée de la vie.

Dans l'objectif de prévenir la violence envers les enfants sous toutes ses formes, l'UNICEF a appuyé un séminaire sur la prise en charge multidisciplinaire des enfants victimes de violences à la faculté de Médecine de Tunis, organisé par le Ministère de la santé avec le Collège National de Psychiatrie et de Pédopsychiatrie et le Collège National de Médecine légale. Le séminaire était dans l'optique de enforcer les capacités des médecins légistes et des pédopsychiatres pour la maîtrise des différentes étapes de la prise en charge d’un enfant victime de violences, la conduite autonome d’un examen et l’assurance d'une prise multidisciplinaire et harmonisée avec les secteurs concernés.